Lever des résistances aux traitements dans les cancers du sein en ciblant les molécules intracellulaires inhibitrices CISH dans les cellules Natural Killer.
Les stratégies d’immunothérapie visent à mobiliser les défenses immunitaires du patient contre ses cellules tumorales ciblant en particulier les effecteurs cytotoxiques (T CD8+, Natural Killer, NK). C’est le cas des approches à l’aide d’anticorps visant à bloquer des récepteurs inhibiteurs (immune checkpoint inhibitor, ICI). Malgré un succès important de nombreux patient réfractaires ont poussé la recherche vers le développement d’approches alternatives et la possibilité de manipuler d’autres cellules immunitaires cytotoxiques telles que les cellules NK pour contourner ces résistances. Nous avons démontré que cibler des molécules de signalisation intracellulaires (protéines CISH) permet d’accroître les capacités anti-tumorales des cellules CD8+ (Palmer*, Guittard*, et al. JEM 2015). Notre concept est donc, que le ciblage de molécules inhibitrices intracellulaire de la signalisation lymphocytaire est une stratégie prometteuse en immunothérapie. Ce projet vise à étendre ce concept aux NK qui présentent un intérêt grandissant en immunothérapie. Nos résultats pré-liminaires montrent une activité anti-tumorale accrue des cellules NK dans un contexte de tumeur solide (Cancer du sein). Notre but est d’optimiser l’ingénierie des lymphocytes cytotoxiques en évaluant les voies de signalisation pour favoriser leurs capacités anti-tumorales pour une application en clinique.