Définir le rôle de l’hétérogénéité stromale dans l’immunité adaptative et la résistance aux immunothérapies

L’immunothérapie a émergé comme une thérapie prometteuse en oncologie. Mais, une vaste majorité de patients (70%) sont résistants, et les mécanismes de résistance méconnus. Nous avons montré que les fibroblastes associés au cancer (ou CAF) pourraient être impliqués dans cette résistance. En effet, nous avons identifié 4 sous-types de CAF (CAF-S1 à -S4) dans les cancers du sein et de l’ovaire, et démontré une fonction immunosuppressive pour les CAF-S1.De plus, nous avons mis en évidence, par études sur cellule unique, que les fibroblastes CAF-S1 sont eux-mêmes composés par 6 clusters cellulaires distincts. Nous envisageons d’étudier l’impact des CAF-S1 et de ses 6 clusters cellulaires dans la résistance aux immunothérapies. Dans ce but, nous étudierons deux cohortes disponibles: (1) une cohorte de 20 patientes atteintes de cancers du sein triple-négatifs et traitées par chimio-immunothérapie néo-adjuvante (2) une cohorte de 70 patients atteints d’adénocarcinomes pulmonaires traités par des inhibiteurs de checkpoints. Nous combinerons l’analyse sur échantillons de patients et tests fonctionnels afin de déterminer le(s) mécanisme(s) d’interaction entre fibroblastes CAF-S1 et/ou clusters de CAF-S1, cellules immunes cytotoxiques (NK et CD8+) et cellules tumorales et définir comment cibler les CAF-S1 afin de stimuler le système immunitaire et contrecarrer les résistances

Sujets relatifs

APPEL À PROJET 14 / 2025
Rôle des lymphocytes B dans la réponse aux inhibiteurs de points de contrôle immunitaires
Soizic GARAUD
Laoratoire Lymphocyte B, Autoimmunité, et Immunothérapie (LBAI), UMR 1227
APPEL À PROJET 14 / 2025
Elargir l’arsenal des immunothérapies antitumorales basées sur les cellules Natural Killer en ciblant la voie ubiquitine
Isabelle Lamsoul
Institut Toulousain des Maladies Infectieuses et Inflammatoires (Infinity)
APPEL À PROJET 14 / 2025
La DNASE1L3 : un acteur important dans la régulation des réponses antitumorales et un facteur-clé de l’efficacité thérapeutique des immunothérapies ?
Dorothée Duluc
CNRS UMR 5164