Déverrouillage des macrophages contre les cellules de neuroblastome.

Les traitements actuels du neuroblastome reposent essentiellement sur l’utilisation de la chimiothérapie et des anticorps médicaments ciblant le GD2. Outre leurs impacts faibles, les patients survivants souffrent de complications liées aux effets secondaires au détriment de leur qualité de vie. Nos travaux s’inscrivent dans l’innovation thérapeutique afin d’augmenter l’impact tout en diminuant leurs effets secondaires des traitements actuels et de prévenir la qualité de vie des patients. Les anticorps thérapeutiques du neuroblastome activent les lymphocytes NK pour détruire les neuroblastes. Notre idée est de mobiliser en plus les macrophages. Ces dernières sont naturellement hébergées au sein de la tumeur. Les mobiliser au côté des lymphocytes NK permettrait augmenter l’efficacité des anticorps thérapeutiques. Toutefois, les neuroblastes expriment à leur surface le signal « ne me mange pas » qui leur permettent d’échapper à l’attaque des macrophages. Détournés de leur fonction de protections, ces macrophages participent alors au développement tumoral. On peut donc imaginer bloquer ce signal pour rendre aux macrophages leur activité anti-tumorale.

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